Une exploration de l'espace et du temps, par le son, le mouvement et la lumière.
Une hallucination scénique, musicale, onirique et philisophique
« La résonance, c’est la conscience profonde, existentielle. Prendre du recul pour voir ce qui fait écho en nous, ce qui nous relie au monde. » Hartmut Rosa
Le spectacle Vers la résonance met en scène une recherche sonore et musicale, un travail sur le mouvement associé à la lumière et l’onirisme des mots pour chercher à explorer la décélération, source de résonances.
Nous avons connu l’émergence des « fast-food ». On nous propose aujourd’hui, y compris dans les relations entre compagnies et théâtres, des « speed-meeting ». Le prochain système wifi sera mieux parce que plus rapide. Le TGV est nécessairement mieux puisqu’il va plus vite. Qu’importent les nuisances. Le « sans-contact » (choix de mots marquant pour cette technologie) de la carte bleue permet d’aller quelques dixièmes de seconde plus vite.
Avec cette accélération de la technique, des transformations sociales et des rythmes de vie, ce à quoi nous assistons est une totale désynchronisation entre nos besoins fondamentaux d’êtres humains, la réalité de la planète qui nous accueille, et nos choix politiques, nos choix écologiques, nos modes de vie, nos modes de communication.
« Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. »
Hartmut Rosa in Résonance, une sociologie de la relation au monde, 2018, éd. La découverte.
Le philosophe Hartmut Rosa avait étudié et dénoncé cela dès 2010 avec son essai « Accélération ». En 2018, il propose de répondre aux distorsions et à l’aliénation provoquées par l’accélération en utilisant le concept large de « Résonance ». Parce que l’objectif, c’est de se resynchroniser avec soi-même, les uns et les autres, et aussi avec la nature qui nous accueille. Se réaccorder. Retrouver la résonance.
Concert-spectcale pour 5 concertistes (4 musiciens et une danseuse)
Composition générale : Thierry Balasse
Composition de la musique originale : Thierry Balasse, Eric Lohrer, Cécile Maisonhaute et Julien Reboux
Composition de la chorégraphie : Anusha Emrith
Composition des éclairages : Bruno Faucher
Composition de la sonorisation : Vincent Donà
Texte : Extraits de « Un bruit de balançoire » de Christian Bobin
Régie générale et plateau : Mickaël Marchadier
Régie son façade : Vincent Donà
Régie lumière : Bruno Faucher
Production : compagnie Inouïe-Thierry Balasse.
Création aux Quinconces-L’Espal scène nationale du Mans les 8 et 10 janvier 2021.
En coproduction avec : Les Quinconces-L’Espal scène nationale du Mans, la Maison de la Musique de Nanterre Scène conventionnée d’intérêt national – art et création- pour la musique, le Théâtre Durance scène conventionnée de Château-Arnoux-Saint Auban, Le Bateau Feu-Scène nationale de Dunkerque, la MCB°-Maison de la culture de Bourges-scène nationale, le Théâtre-scène nationale de Mâcon et le POC – Pôle culturel d’Alfortville.
La pièce "Tangage" qui ouvre le spectacle a fait l'objet d'une aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du Ministère de la Culture - Préfet de la Région Pays de la Loire.
Action financée par la Région Ile-de-France.
Avec le soutien du conseil départemental du Val-de-Marne au titre de l’aide à la résidence de création.
Avec le soutien de l’Adami : l’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.
Avec l’accueil en résidence de création des Quinconces-L’Espal scène nationale du Mans, de la Maison de la Musique de Nanterre, de La muse en circuit Centre National de Création Musicale.
Soutien et accueil en résidence - Théâtre de Vanves / Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts.